Aujourd’hui est un grand jour : nous retrouvons Olivier et Laurence, le frère et la sœur de Nico, fraichement débarqués de Savoie ! Nous sommes tout excités en partant les chercher à l’aéroport, nous arrivons même avec ½ heure d’avance ! Voilà plus de 4 mois que nous n’avons pas vu un seul membre de nos familles, la dernière fois étant en Thaïlande, avec Sophie et Vincent, au mois de décembre. Ça fait plaisir de revoir nos proches ! Nous guettons leur arrivée par la paroi vitrée du hall des arrivées, et nous ne tardons pas à voir apparaître leurs deux frimousses… les voilà ! Ils viennent de terminer une longue saison d’hiver en station de ski, et sont venus nous rejoindre pour un mois au sud du Chili et de l’Argentine. Nous reprenons tous les quatre le chemin du centre-ville de Santiago et passons à la guesthouse déposer leurs affaires. Eux sont en plein décalage horaire (5h avec la France) mais ils ont l’air d’avoir la forme malgré leur courte nuit dans l’avion, alors on en profite pour ressortir direct, pour aller visiter Santiago. Nous commençons par déambuler sur la Plaza de Armas, constituant le cœur du centre historique de ville. Le rythme n’est pas très soutenu… normal, on en profite pour papoter et se raconter nos vies !
La plaza de Armas, vue depuis notre guesthouse !
La plaza de Armas est dominée par la Cathédrale Métropolitana dans laquelle sont inhumés certains évêques. Nous faisons un rapide tour à l’intérieur de la cathédrale, l’ambiance nous rappelle un peu celle des églises en Russie. Ici en Amérique du Sud, les gens sont particulièrement croyants et pratiquants, beaucoup plus que chez nous.
La cathédrale Metropolitana
Statue sur la Plaza de Armas
La Guarderia Civil
Nous enchainons avec le Mercado Central, dans lequel se trouvent des étalages de poissons et de crustacés présentés sur des piles de glace. Les poissonniers nous hèlent au passage et nous tentons d’échanger quelques mots d’espagnol avec eux. Je vais puiser dans mes bases d’espagnol, voilà 3 ou 4 ans que je n’ai plus pratiqué mais les mots reviennent vite, c’est relativement intuitifs. Et puis, j’espère bien profiter de ces 4 mois et demi en Amérique du Sud pour progresser encore. A l’autre bout du marché, nous nous faisons accoster par de nombreux rabatteurs qui veulent tous que nous allions déjeuner dans leur restaurant. Ils braillent et parlent à toute vitesse, difficile de les suivre ! Nous finissons par choisir l’un d’entre eux, et nous nous régalons d’un bon poisson, bien frais !
Entrée du Mercado Central
Les étalages de poissons
Nos pas nous mènent ensuite à travers les ruelles piétonnes de la ville, où nous découvrons de nombreux petits cireurs de chaussures, qui travaillent dans la rue. Ils sont au moins une dizaine dans la même rue, et il y en a encore d’autres plus loin, et ils ont l’air tous bien occupés. Décidemment, le cirage de chaussure est une affaire qui marche ici à Santiago.
Cireur de chaussure dans la rue
Nous arrivons devant le « Palacio de la Moneda » (palais de la monnaie) qui domine la « plaza de la constitución ». Ce monument fut gravement endommagée lors du coup d’état militaire de 1973 (déclenché par Pinochet) et c’est là qu’est venu se réfugier la président de l’époque, Salvador Allende, juste avant d’y trouver la mort.
Palacio de la Moneda
Une jolie fontaine…
Nous terminons par le Cerro Santa Lucia, une colline verdoyante qui offre une vue panoramique sur la ville. Nous grimpons jusqu’au Torre Mirador, situé tout au sommet. Si le temps était parfaitement dégagé, nous pourrions voir les sommets andins se détacher derrière la ville. Au lieu de ça, c’est un gros nuage de pollution qui flotte au-dessus de la ville… et oui, Santiago est une ville extrêmement polluée, et la soleil parvient difficilement à percer à travers un voile nuageux blanchâtre. Malgré tout, la vue nous donner un bon aperçu de l’ampleur de cette immense ville (5 millions d’habitants) et de ses buildings qui s’étendent à perte de vue.
Vue sur Santiago depuis le Cerro Santa Lucia
Olivier, Laurence & Nico
Après ça, nous reprenons la direction de la guesthouse. Le soir, nous ressortons diner dans une « fuente de soda », juste en dessous de notre hôtel. Ces modestes cafés-restaurants sont une véritable institution au Chili et ils servent toute sorte de nourriture type fast-food (burgers,…) à des prix défiants toute concurrence. Ces fast-food sont particulièrement apprécié des chiliens, qui viennent y déguster à toute heure un burger, une empañada, ou tout simplement, un verre de soda ou un café.
Santiago by night
Je profite de la soirée pour avancer un peu le blog, et nous passons plus d’une heure sur Skype avec nos potes de Boston, Mickaël et Pauline. Ca fait super longtemps qu’on ne les avait pas vu en direct-live alors on passe un bon moment à se raconter nos vies… ça fait plaisir ! Surtout que maintenant, nous n’avons plus qu’une heure de décalage horaire avec Boston, c’est pratique. Après ça, nous filons au lit car demain, le réveil sera matinal pour aller prendre notre vol pour rejoindre Punta Arenas, point de départ de notre périple en Patagonie… la prochaine étape du voyage!