Le réveil nous tire du lit à 6h30, pas de temps à perdre, nous devons boucler nos sacs avant de filer à l’aéroport. Nous avalons rapidement un léger petit dej’ servi par notre guesthouse, deux tranches de salami, une micro-tranche de fromage et un peu de pain, ça fait pas beaucoup ! Nous voilà partis de bon matin à travers les ruelles piétonnes de Santiago, pour rejoindre la bouche de métro. Nous ne passons pas inaperçus avec nos gros sacs, autour de tous ces gens qui partent travailler. Nous arrivons à l’aéroport avec une heure d’avance, et après avoir imprimé nos boarding pass et enregistré nos bagages, nous attendons patiemment l’embarquement. Nous avons 4 places éparpillés dans l’avion, nous ne serons pas à coté pour le vol… tant pis !
Punta Arenas… embarquement immédiat !
Notre vol survole les Andes patagonnes, découvrons de beaux sommets enneigés sous un temps parfaitement dégagé et de nombreux glaciers qui se jettent dans les lagunes… ça a l’air magnifique ! A un moment donné, le pilote annonce que nous survolons les fameuses tours du parc national du Torres del Paine. Pas de chance pour nous, nous sommes du mauvais côté de la rangée, et seul Olivier a une place coté hublot. Nous voyions tous les gens qui sautent de leur siège et se précipitent vers les hublots… quant à nous, nous ne voyions pas grand-chose.
Ciel dégagé sur les sommets de Patagonie !
Nous arrivons à Punta Arenas sous un grand ciel bleu, mais la température s’est nettement rafraichie, nous avons bien dû perdre une vingtaine de degrés. Et oui, c’est l’automne ici en Patagonie ! Nous déposons nos affaires dans une guesthouse, enfilons nos vestes de ski, et partons faire un petit tour en ville. Punta Arenas n’a rien d’exceptionnel, d’autant plus que la ville a été envahie par des coulées de boue il y a quelques mois. Nous apercevons de gros tas de boue sur les bords des trottoirs et certaines rues sont encore fermées à la circulation et en plein nettoyage. Nous faisons un tour sur la Plaza Munoz Gamero, qui marque le cœur de la ville.
Plaza Munoz Gamero
Architecture coloniale à Punta Arenas
Je fais le tour des boutiques pour me trouver une paire de gants. J’ai le choix entre une paire grand luxe à 35000 pesos, ou une paire merdique à 4000 pesos… après moultes hésitations, je finis par opter pour la paire merdique. Merdique certes, mais aussi économique ! Nous réservons nos billets de bus pour le lendemain. Nous avons décidé de laisser tomber Ushuaïa, d’une part parce que la période n’est pas vraiment idéale, et surtout parce que ça nous ferait perdre beaucoup de temps dans les transports. Du coup, notre prochaine destination sera Puerto Natales, point de départ pour aller explorer le parc national du Torres del Paine.
Nous passons au supermarché faire quelques courses pour notre repas de ce soir puis nous rentrons à la guesthouse. Nous cuisinons des pâtes à la bolognaise, avec de la vraie viande hachée, que nous dégustons avec un verre de vin rouge chilien… plutôt bon !
So
Nous nous couchons dans notre petite chambre bien douillette, que nous partageons tous les quatre, ça change du dortoir bruyant de Santiago.