Je suis réveillé tôt ce matin, et je cogite dans mon lit, cogite sur la suite du voyage au Laos (il y a tellement de choses à faire !) et du coup, impossible de me rendormir ! Alors je sors le guide, et je potasse à fond ! Lorsque l’heure devient convenable, je tire Nico du lit et nous prenons notre petit-dej sur la terrasse de la guesthouse. Résultat des courses : il fait froid ! Nous avons ressorti les chaussures fermées et les vestes… On sent qu’on a gagné en altitude et la région a l’air d’être humide. Après ça, nous nous dirigeons vers l’office du tourisme de Luang Nam Tha histoire de prendre quelques renseignements sur la région. En guise d’office du tourisme, ça ressemble en fait davantage à une agence de trekking… après avoir obtenu quelques infos, nous finissons par nous décider pour un trek de 2j/1nuit, départ le lendemain matin. Le coût du trek dépasse largement notre budget mais on se dit que c’est dommage d’être venu jusqu’ici et de ne pas faire de trekking, et puis ça nous permettra de tester aussi l’ « éco-trekking ». Une fois le tour réservé, nous partons louer des vélos pour partir explorer les alentours de Luang Nam Tha. Notre loueur nous remet deux beaux VTT contre 15000 kips chacun ainsi qu’une carte de la région, où sont indiqués les différents points d’intérêts (villages, cascades,…), nous voilà donc partis pour la journée !
Nous commençons par remonter jusqu’au nord de la ville, puis traversons la « Nam Ha » (rivière) avant de suivre une piste caillouteuse (là nos popotins nous maudissent ^^) mais heureusement, nous sommes récompensés par le sourire des habitants que nous croisons et les nombreux enfants qui nous crient des « sabadii » (bonjour) tout le long du chemin ! Nous traversons de nombreux petits villages, fait de petites maisons construites sur pilotis et perdus au milieu d’un paysage magnifique. Les gens travaillent essentiellement dans les champs de riz et les enfants jouent dehors, entourés des poules, des chiens et des dames qui transportent de lourds fardeaux sur leur dos.
Nous arrivons devant l’entrée d’une cascade mais l’accès est payant et on décide de ne pas y aller (en pleine saison sèche, les cascades se transforment généralement en un mince filet d’eau… un peu décevant !). Nous poursuivons donc le chemin qui nous mène en plein cœur des rizières ! Celles-ci sont asséchées à cette période mais le paysage est splendide, avec les montagnes verdoyantes en arrières plan et tous les petits greniers à riz qui ponctuent les champs.
Après ça, nous rebroussons chemin pour retourner déjeuner à Luang Nam Tha (gros bêtas que nous sommes, nous avons oublié de prendre un pic-nic) et l’après-midi, nous partons au sud de la vile afin de rejoindre un stupa. Nous galérons un peu pour trouver le chemin, nous nous perdons un peu dans les champs de riz, demandons notre chemin à des villageois et il semblerait que nous soyons sur la bonne route puisqu’ils nous font signe de continuer dans cette direction ! Nous nous retrouvons sur une grande route poussiéreuse que nous longeons pendant au moins 2 kms, une fois de plus nous demandons notre chemin « stupa ? stupa ? » mais cette fois-ci les villageois ne semblent pas comprendre… tant pis, on continue, cette route doit bien mener quelque part !
Paysage sur le chemin
Nous avons bien fait de persévérer puisque peu de temps après, nous arrivons au pied de l’immense escalier qui mène au stupa… victoire ! Nous grimpons les marches jusqu’au stupa, celui-ci est perché sur une colline entourée de rizières… vraiment magnifique ! Du sommet, nous apercevons les cultivateurs qui labourent leur champ de riz, les pieds dans l’eau. Le stupa a en fait été bombardé pendant la seconde guerre d’Indochine et il reste les ruines, entourées de végétation. Un autre stupa a été reconstruit à l’identique juste à côté des ruines.
Le fameux stupa
L’heure tourne et nous décidons de rebrousser chemin, en effectuant la boucle indiquée sur notre plan. La route longe les vastes étendues de rizières en eau, c’est vraiment beau. De retour à Luang Nam Tha, nous rendons nos vélos et rentrons à la guesthouse pour préparer nos petits sacs pour nos deux jours de trek.
Rizières en eau vues de la colline du stupa