Jours 255 à 257 : A Pucon, balade entre deux averses et organisation !

Jours 255 à 257 : A Pucon, balade entre deux averses et organisation !

Du 15 au 17 mai 2012

IMG_1232 (Copier)Après une journée de transport, nous arrivons à Pucon ! Il fait déjà nuit noire lorsque le bus nous dépose à la gare routière et il pleut des trombes d’eau… tout cela ne nous encourage pas trop à parcourir les ruelles sombres à la recherche d’une guesthouse. Heureusement, la chance est de notre coté, et lorsque nous descendons du bus, nous sommes accueillis par Luis, qui loue des chambres dans sa maison. D’habitude, on se méfie toujours un peu des personnes qui viennent nous accoster en gare routière pour nous proposer leur guesthouse, car on ne sait jamais trop sur qui on tombe. Mais là, comme tenu de l’heure tardive et de la pluie, on décide de faire confiance à Luis ! Il nous propose de nous emmener jusque chez lui en voiture, et de nous ramener à la gare routière si l’endroit ne nous convient pas… nous acceptons. Lorsque nous arrivons chez Luis, l’endroit nous parait chaleureux, et puis nous avons toute une partie de la maison pour nous tout seuls, avec une cuisine, un grand salon avec écran plat (classe), la salle de bain et deux jolies petites chambres, nous ne sommes que tous les quatre et le prix proposé par Luis (5000 pesos chacun, soit moins de 8€) nous semble très correct, du coup nous acceptons. Ca semble être une affaire en or ! Nous discutons un moment avec Luis qui est super sympa (et bavard !), il nous explique un peu les choses à faire dans le coin, et puis nous avalons un morceau et filons nous coucher, cette journée de bus nous a achevé !

Le lendemain matin, le ciel est encore bien couvert lorsque nous tirons les rideaux, mais ça ne semble pas trop méchant. Il est plus de 9h lorsque nous immergeons, cette petite grasse mat’ nous a fait du bien. Nico s’est levé un peu plus tôt pour aller nous acheter tout ce qu’il faut pour le petit dej’ au supermarché du coin (quel homme dévoué !). En fin de matinée, nous partons faire un tour en ville afin de repérer les lieux, passons à l’office du tourisme et àla Conaf, pour prendre des renseignements sur l’ascension du volcan Villarica. Ce volcan est un peu l’attraction du coin, à en croire les dizaines d’agences qui proposent guides et équipements pour réaliser l’ascension. De notre coté, on préfèrerait le faire tout seul, mais la personne dela Conafnous prévient que ça risque d’être compliqué, car il faut avoir une licence de guide pour pouvoir réaliser l’ascension seuls, et compte tenu de l’accident du mois dernier qui a causé la mort de deux trekkers (oups !) lors de l’ascension du volcan, les conditions de sécurité se sont rendurcies… Bref, de toute façon, la météo ne s’annonce par tip-top pour les prochains jours, donc nous avons encore le temps d’y penser. En début d’aprem, le soleil semble vouloir refaire quelques timides apparitions, du coup nous attrapons un micro (petit bus local) qui nous conduit au lac Caburgua, à une vingtaine de km de Pucon. Luis nous a indiqué qu’il y avait un petit stand d’empañadas (des sortes de chaussons farcis avec de la viande, du fromage ou des légumes, dont raffolent les chiliens !) tout près du lac et qu’il fallait absolument qu’on teste parce qu’elles étaient délicieuses. Du coup, nous n’avons pas déjeuné exprès pour pouvoir gouter ces fameuses empañadas, sauf que lorsque nous arrivons au lac, nous avons la mauvaise surprise de découvrir que… tout est fermé ! Il y a bien un petit stand d’empañadas, mais pour le coup, le rideau est fermé et il n’y a personne dans les parages ! Nos estomacs commencent à crier famine… c’est la déception ! On se change les idées en allant faire un petit tour près du lac. Puis comme il n’y a pas moultes choses à faire dans le coin, nous faisons demi-tour… à pied.

Bord du lago Caburgua

Tandis que nous marchons tranquillement sur le bord de la route, un petit papi en tracteur nous propose de nous emmener dans sa petite remorque. Il ne va pas bien loin, mais ça peut nous avancer un peu alors nous acceptons volontiers. Nous grimpons à l’arrière de sa remorque (qui ressemble plus à une vieille carriole en bois toute déglinguée) et nous voilà partis ! C’est plutôt pittoresque comme moyen de locomotion et ça a l’air de bien faire rire les gens du coin lorsqu’ils nous voient passer. Le papi nous dépose quelques centaines de mètres plus loin (1km tout au plus), c’est toujours ça de gagné.

Notre moyen de locomotion !

Cette expérience a réveillé notre fainéantise, et nous décidons de faire du stop… en vain. Nous devons bel et bien parcourir les derniers km à pied. Heureusement nous n’allons pas bien loin, il n’y a que 5km pour rejoindre le site où nous voulons aller. Ca s’appelle « los ojos de Caburgua » et c’est une sorte de cascade perdue dans la nature. Assez joli, rien de bien spectaculaire, mais joli quand même. Comme nous n’avons toujours rien avalé, nous grignotons un morceau sur un banc tandis qu’une dizaine de poules essaient de picorer nos miettes, laissez tomber les poules, vous n’aurez rien héhé !

Los ojos de Caburgua

Après cela, retour à Pucon en bus, puis nous finissons la journée tranquillement dans notre petite maisonnette.

Le lendemain, nous avons la mauvaise surprise de découvrir que le mauvais temps est revenu. Il pleut, il pleut, il pleut, sans arrêt… d’un coté, ça nous arrange car il faut qu’on organise notre ascension du volcan. On en profite donc pour faire le tour de certaines agences histoire de comparer un peu les prix. On surveille aussi la météo pour le lendemain, et les prévisions ont l’air d’être assez bonnes, il risque seulement d’y avoir beaucoup de neige sur le volcan, compte tenu du temps qu’il fait aujourd’hui, il doit neiger à bloc là-haut ! Le midi, nous mangeons un énorme hamburger-frites (encore un plan de Luis, mais cette fois-ci, pas foireux !) qui n’a absolument rien de local mais une fois de temps en temps, qu’est-ce que c’est bon !

Compte tenu de la pluie qui n’en finit plus de tomber, nous passons l’après-midi à la guesthouse, on en profite pour se reposer, et faire un peu de mise à jour du blog. En fin d’après-midi, nous passons à l’agence de trek, faisons connaissance avec notre guide, et essayons notre matériel. Nous fixons le rdv à 7h pour le lendemain matin et c’est seulement à ce moment-là que nous saurons si oui ou non, l’asension est possible compte tenu de la météo. Nous nous lançons ensuite dans une session crêpes (journée très diététique comme vous pouvez le remarquer !) : préparer la pâte, faire sauter les crêpes puis les manger…. Tout un programme !

Il ne nous reste plus qu’à préparer nos sacs pour le lendemain, des affaires chaudes et de quoi manger et boire pour l’ascension, on croise les doigts pour que la météo ne nous fasse pas défaut, et on file se coucher !

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