11 au 14 août 2012
Le récit de nos aventures à Rio est un peu long, alors pour ceux qui n’ont pas bien le temps de lire ma prose ^^ (les autres doivent lire bien entendu, pas d’excuse qui tienne), je créerai bientôt un lien avec juste les photos !
1er jour – Arrivée à Rio, balade à Santa Teresa et Lapa
Nous arrivons à Rio en fin de matinée, comme prévu. Nous récupérons nos sacs et restons vigilant, car les abords de la gare routière ne sont pas très recommandés. Du coup, nous évitons de trainer dans le coin et grimpons dans un taxi pour rejoindre le centre. Fini l’espagnol, il faut passer au portugais et c’est un peu plus compliqué que ce qu’on s’imaginait… nous tentons de communiquer avec notre chauffeur de taxi en espagnol en espérant qu’il comprenne mais non, il nous regarde d’un air perplexe et nous marmonne quelque chose que nous ne comprenons pas non plus ! Nous essayons de répéter le nom de notre rue en imitant tant bien que mal l’accent portugais (solitude, quand tu nous tiens !), et contre toute attente (notre accent n’étant certainement pas le bon), il a l’air d’avoir compris et répètes le nom de la rue « murtinho jorge »… notre visage s’éclaire comme pour lui dire « ouiiii, c’est ça » ! Premier constat de notre arrivée au Brésil : les chauffeurs de taxi ne s’arrêtent pas au feu rouge… nous lirons un peu plus tard dans notre guide qu’à Rio « il ne faut s’arrêter au feu rouge qu’en cas de nécessité… », rassurant n’est-ce-pas ?
Nous avons réservé une auberge dans le quartier de Santa Teresa, situé sur une colline qui domine la ville, c’est un peu le quartier bohême de Rio. Sauf que notre chauffeur n’a pas l’air de trop savoir où se trouve notre rue car il s’arrête plusieurs fois pour demander son chemin à des passants. Nous faisons demi-tour à plusieurs reprises, et finalement, c’est nous qui tentons de le guider avec notre plan de la ville ! Rio n’a déjà plus de secret pour nous ^^ ! Notre trajet en taxi s’arrête finalement lorsque notre chauffeur cale en plein milieu d’une montée escarpée qui grimpe sur la colline de Santa Teresa… après plusieurs tentatives pour redémarrer, nous décidons d’attraper nos sacs et de poursuivre à pied, le chauffeur est bien désolé pour nous mais on lui explique qu’il n’y a pas de problème, que ça nous fera du bien de faire un peu d’exercice (en espagnol toujours…). A notre arrivée à l’auberge, nous sommes récompensés par une vue sensationnelle sur le centre de Rio… wahou, cette ville à l’air tellement magique ! Il nous tarde d’en découvrir davantage ! Nous déposons nos sacs dans la chambre et ressortons illico-presto pour nous balader.
La terrasse de notre petite auberge…
… Et la vue qui va avec !
Nous commençons par faire un tour dans le parque das ruinas, situé juste en face de notre auberge, qui abrite les ruines d’une vieille bâtisse mais qui a surtout l’avantage d’offrir une vue magnifique sur la ville et sur son célèbre pain de sucre (le « pão de açucar » pour faire ma maligne en portugais), cette montagne de pierre qui se dresse au dessus de la mer et qui a un peu la forme d’un ballon de rugby. Nous apercevons au loin le va-et-vient des avions et la piste d’atterrissage juste au bord de l’eau… c’est de cet aéroport que nous décollerons le 5 septembre pour rejoindre l’Europe et on ne peut s’empêcher de penser avec un brin de nostalgie que Rio sera vraiment une belle étape pour terminer notre aventure.
Vue sur Rio depuis Santa Teresa
Nous descendons ensuite les ruelles pavées de Santa Teresa et découvrons un peu plus bas le célèbre escalier Selaron, dont les marches sont entièrement recouvertes de céramiques colorées ! Cet escalier dédié au peuple brésilien est l’œuvre d’un artiste d’origine chilienne du nom de Selaron et il utilise des céramique venant du monde entier pour recouvrir les 215 marches d’escaliers, le résultat est très coloré et spectaculaire. Nous apercevons même l’artiste (bien reconnaissable avec ses grandes moustaches) tranquillement installé sur une des marches qui prend quelques minutes pour bavarder avec les touristes.
Escalier Selaron
Détails céramiques
Nous traversons le quartier de Lapa, un des quartiers populaires de la ville et haut lieu de l’animation nocturne pour rejoindre la cathédrale métropolitaine. Il s’agit d’une église moderne de forme conique qui n’est pas très belle vue de l’extérieur mais dont l’intérieur est très impressionnant avec ses vitraux colorés, haut de60 mètres. La cathédrale peut accueillir quelques 20 000 personnes ! La nuit, elle est éclairée de plusieurs couleurs qui lui donnent un petit air futuriste.
Cathédrale métropolitaine
Encerclée de buildings modernes
Nous faisons un petit tour sur la ‘praia do flamengo’, une belle bande de sable blanc qui fait face au pain de sucre. L’ambiance y est plutôt familiale et en cette fin de journée, il n’y a pas beaucoup de monde. Une halte calme et reposante, qui semble loin de l’agitation de la ville…
Praia do Flamengo
Nous clôturons cette journée par un petit détour au supermarché du coin pour faire nos courses pour ce soir puis nous rentrons tranquillement à l’auberge. Nous préparons notre popote tout en papotant avec Jérôme, un français qui travaille dans notre auberge et qui a pas mal bourlingué lui-aussi. Pendant ce temps, Rio s’endort tout doucement tandis que les lumières de la ville s’allument les unes après les autres…
Rio by night… sans bouger de chez nous !
2ème jour – Les plages (Ipanema, Leblon, Copacabana,…)
Notre journée commence par un petit déjeuner sur la terrasse de l’auberge, tandis que Rio s’éveille tranquillement… la ville parait calme et paisible vue d’ici ! Nous nous félicitons d’avoir dégotté cette petite auberge car la vue et le cadre sont sublimes… et pour une bouchée de pain ! On pourrait passer des heures ici sur la terrasse à contempler la vue sur la merveilleuse Rio. Avant de partir à l’aventure dans la ville, quelques précautions s’imposent : un petit sac discret avec le strict minimum, juste ce qu’il faut d’argent liquide, on enlève nos quelques bijoux et on dissimule l’appareil photo… quelques règles rudimentaires si on veut passer inaperçu ! Nous voilà fin prêts à mettre le nez dehors, direction les plages ! Pour cela nous rejoignions la bouche de métro la plus proche, en faisant un petit détour par un joli petit marché, les odeurs et les saveurs viennent nous chatouiller les narines, l’ambiance est animée et ça me rappelle les marchés créoles sur l’île de la Réunion… une bien belle manière de démarrer cette journée !
Petit marché coloré sur le chemin
Assiettes de piment !
Le métro de Rio ressemble à n’importe quel autre métro d’une grande ville, sauf qu’ici, les gens sont avec leur sac de plage, leurs tongs et leur maillot de bain… et ils ont le smiiiile ! Même le gars qui nous vend les billets a juste le sourire jusqu’aux oreilles et a l’air trop heureux de nous tendre les billets et ne nous rendre la monnaie… ça fait plaisir et surtout ça nous change des habituels guichetiers qui tirent la gueule et ne sont pas aimables ! Il nous faut traverser une bonne partie de la ville pour rejoindre la plage d’Ipanema, une des plages les plus belles et les plus fréquentées de Rio… et on comprend vite pourquoi !
Plages Ipanema & Leblon
C’est une immense bande de sable qui s’étire sur plusieurs kilomètres, et en ce dimanche ensoleillée, la plage est particulièrement fréquentée… pour le grand plaisir des petits stands de bord de plage qui vendent des cocos fraiches et les « barracas », ces petits cabanes qui bordent la plage et qui louent les parasols et strapontins rouges, très utilisés par les brésiliens. C’est bien simple, la plage est entièrement recouverte de parasols rouges ! Mieux vaut ne pas perdre le sien de vue… sinon t’es dans la m ?#%@ ! Et puis le brésilien normal ne pose pas ses fesses directement dans le sable mais utilise un petit strapontin héhé, du coup, tout le monde a son parasol rouge et son strapontin rouge assorti, comme ça pas de jaloux ! Que voulez-vous, la plage c’est tout un art et les brésiliens sont plutôt des experts en la matière…
Barracas de bord de plage
Le gang des parasols rouges !
Ha on a trouvé le rebelle !
Nous passons une bonne partie de la matinée à longer le bord de mer et à nous imprégner de l’ambiance qui règne. C’est aussi l’occasion pour nous de prendre conscience du fameux culte du corps pour les brésiliens. Contrairement à l’image que je m’en faisais, les femmes brésiliennes sont plutôt rondelettes de manière générale mais elles sont fières de leurs formes, toujours attentives à leur look et elles s’affichent volontiers sur la plage (maître-mot : le moins de tissu possible, genre string et haut de maillot de bain en taille 12 ans pour tout le monde, mais par contre le top-less est très mal perçu !). Pendant ce temps, les hommes prennent soin de leur corps avec une attention particulière pour leurs biceps et leurs pectoraux, particulièrement gonflés et proéminant. Ils arpentent la plage en long en large pieds nus et en courant et utilisent les petits appareils de musculation mis à leur disposition sur le bord de mer… Pas besoin de chercher pour le voir, le culte du corps est donc bien présent ! Par contre, chose étonnante, il n’y a pas grand monde dans l’eau, à part quelques surfeurs qui barbotent dans les vagues. Bon je comprendrais un peu plus tard qu’en fait, Ipanema n’est pas vraiment une plage pour se baigner en raison des vagues et des courants…
Après une tentative de baignade et un ptit bain de soleil sur la plage (c’est là qu’après m’être fait chahuté par plusieurs vagues, je me suis rendu compte qu’Ipanema n’était pas vraiment une plage tip-top pour la baignade mais j’aurais du m’en douter compte tenu du peu de monde qu’il y avait dans l’eau!), nous poursuivons en direction de Copacabana, l’autre plage de Rio par excellence. Copacabana (rien que ce nom fait rêver…) est de nouveau une longue bande de sable blond qui s’étend sur plusieurs km (4,5km de plage très précisément !). Elle est plus populaire qu’Ipanema et la balade le long de la plage est très agréable, égayée par les joueurs de beach-volley, les prouesses des sculpteurs sur sable et les sollicitations des marchands ambulants !
Les pros du chateau de sable !
Après avoir arpenté des kilomètres de plage, nous retrouvons une bouche de métro pour rentrer chez nous ! Ce soir, Alexandre et Jérôme (deux français rencontrés dans notre auberge) nous propose d’aller à une soirée samba alors ni 1, ni 2, nous acceptons volontiers… une soirée samba à Rio, on ne peut pas louper ça ! Une ptite douche plus tard et après avoir changé de tenue vestimentaire (ça fait plaisir de se faire un peu coquette parfois…), nous voilà partis tous les 5, avec Caroline, une norvégienne qui partage notre chambre. Nous nous entassons dans un taxi qui nous conduit à la CasaRosa, située dans le quartier des orangers. Dès notre arrivée, nous sommes accueillis par la musique rythmée de la Sambajouée par un petit groupe de musiciens. L’ambiance est très sympa, digne d’une soirée brésilienne telle qu’on se l’imaginait, surtout que le lieu est principalement fréquenté par les « cariocas » (les habitants de Rio)… Nous mangeons notre première « feijoada », le plat national par excellence ! Ce plat est préparé à base de viande accompagnée de riz et de flageolets, saupoudrés de farine de manioc (la farofa, omniprésente dans la cuisine brésilienne) et de chou vert cuit à l’étouffée.
Avec Jérôme et Caroline, nos collocs de l’auberge !
Assiette de Feijoada bien garnie !
Après cela, deux bonnes heures de concert de musique Samba nous attendent, jouée par un groupe particulièrement fort qui enchainent quelques classiques de la musique brésilienne ! L’ambiance est terrible, tout le monde danse et chante, nous nous prêtons au jeu et tentons d’imiter les pas dela Samba(qui ressemble vaguement àla Salsa), nous goûtonsla Caipirinhalocale, cocktail à base de cachaça (alcool de canne à sucre), glace pilée, citron vert et sucre de canne… c’est le cocktail brésilien par excellence ! Bref, vraiment une super soirée !
Le groupe de Samba trop balèze !
3ème jour – Balade dans le Centro et montée au Pain de Sucre
Nous ne sommes pas bien frais ce matin après les caipirinhas de la veille et la musique Samba qui résonne encore dans notre tête et nous nous extirpons difficilement de nos matelas ! Heureusement, le soleil brille toujours comme pour nous dire « allez les gars, il fait beau, remuez-vous ! ». Ce matin, nous nous attaquons donc au quartier du Centro et nous partons pour une balade à pied au fil des petites rues commerçantes animées, des vieilles demeures de style colonial, des belles places ensoleillées et des jolies églises… une belle manière de se mêler à la vie carioca !
Les arches blanches, symbole de Lapa
Rue du Centro
Les ruelles commerçantes du quartier Saara, le royaume du bric-à-brac !
Bacalhau (morue) séchée
Quand on pense à Rio, nous avons tous les mêmes images en tête : les plages, le corcovado, le carnaval etla Samba… mais on ne pense pas forcément au reste ! Et en fait cette ville abrite également de très jolis quartiers, qui sont souvent très différents les uns des autres (ça donne l’impression qu’il y a plusieurs villes dans la ville) et le Centro en fait partie : il fait bon y flâner et se perdre dans ce dédales de rues au milieu de la foule !
Palais impérial, c’est ici que fut signée l’abolition de l’esclavage au Brésil en 1888
A l’heure du déjeuner, nous nous mêlons aux hommes d’affaires à la sortie des bureaux dans le ‘travessa do comerico’, une étroite ruelle pavée bordée de beaux bâtiments et de jolies arcades… on se croirait dans un vieux film des années 30 ! Le lieu est particulièrement prisé par les cariocas à la sortie en raison des nombreux petits cafés-restaurants. Nous en choisissons un qui vend de la nourriture « au kilo », le concept consiste à remplir son assiette de tout ce qu’on a envie (crudités, plats chauds, dessert,…) et une fois à la caisse notre assiette est pesée et nous payons en fonction du poids (et non en fonction des aliments que nous avons dans l’assiette), c’est un concept de resto très populaire au Brésil !
Les bons fruits…
Après plusieurs heures de crapahutage dans le centre, nous attrapons un métro pour nous rendre dans le quartier de Urca, situé juste au pied du pain de sucre… on ne voudrait pas être en retard pour le coucher du soleil ! Nous rejoignions à pied la jolie praia do vermelha, située juste au pied du pain de sucre et nous cherchons le départ du sentier qui permet de grimper à pied jusqu’au premier niveau du téléphérique (et ainsi économiser quelques reals… pas fous les mecs !). Evidemment, le départ du sentier n’est pas très bien indiqué, mais avec l’aide des brésiliens qui font comme nous, nous finissons par trouver… une bonne trentaine de minutes de grimpette sèche nous attend pour rejoindre le Morro da Urca, d’où la vue sur Rio est déjà fabuleuse…
Pain de Sucre et Morro da Urca
Praia Vermelha
Nous empruntons ensuite le téléphérique qui permet de grimper tout au sommet du Pain de Sucre, le fameux rocher de forme ovale, un des emblêmes de Rio. Arrivés au sommet, nous découvrons de nouveau une vue incroyable sur la splendide baie de Rio, la courbe sinueuse du littoral, les buildings modernes et les favelas accrochées à flanc de collines, ainsi que le mont Corcavado dominée par la statue du Christ Rédempteur (qui parait toute riquiqui vue d’ici !) et la longue étendue de sable de la plage de Copacabana…Vue d’ici, Rio est incontestablement la plus belle ville du monde !
Le Christ Rédempteur perché sur sa colline
Nous assistons au coucher de soleil derrière les ‘morros’ (collines) qui encerclent la ville tandis que la ville se plonge petit à petit dans la pénombre, que le ciel se teinte d’une douce couleur rose et que des milliers de petites lumières commencent à apparaitre… Cette ville a quelque chose de vraiment magique, que je ne saurais décrire précisemment avec les mots… il faut le vivre et le ressentir !
Rio by nitght !
4ème jour – Montée sur la colline du Corcovado
Pour notre dernier jour à Rio, nous décidons de grimper au sommet du Corcovado, une des collines qui domine la ville mais attention, ce n’est pas n’importe quelle colline, puisque c’est celle qui porte le fameux Christ Rédempteur… et Rio ne serait pas vraiment ce qu’elle est sans cette célèbre statue ! Avant toute chose, il nous faut trouver le bus qui permet d’aller jusqu’au quartier de Cosme Velho, d’où part un petit train à crémaillère qui grimpe au sommet du Corcavado. Mais trouver un bus à Rio est plus facile à dire qu’à faire ! La responsable de l’auberge nous indique le numéro du bus ainsi que le nom de la rue dans lequel nous sommes censés le trouver… nous partons donc confiant ! Sauf que de longues minutes passent sans que nous voyions arriver le moindre bus… nous commençons donc à douter ! Nous demandons à quelques passants qui sont ravis de nous aider (les gens à Rio de manière générale ont vraiment le sens du service et toujours le sourire !) mais qui ne semblent ne pas trop savoir non plus ! Finalement, c’est une jeune fille qui nous explique que notre bus passe dans une autre rue… effectivement, on pouvait toujours attendre ! Bon tout est bien qui finit bien, nous finissons par trouver la bonne rue et par attraper notre bus, pfiouuu ! Le bus nous dépose juste au départ du petit train, nous achetons nos tickets et grimpons à bord du train qui part quelques minutes plus tard… une jolie balade à travers la forêt de Tijuca, bercée par les grincements du funiculaire !
Petit train à crémaillère pour monter au sommet du Corcovado
A l’approche du sommet, nous sommes accueillis par un petit groupe de joueurs de Samba qui montent à bord du train pour mettre un peu d’ambiance. Une fois descendus du train, nous ne tardons pas à découvrir la grande statue du Christ Rédempteur perchée sur le Corcovado, qui domine Rio du haut de ses 704m. La statue du Christ est vraiment incroyable, elle mesure 33m de haut et pèse 700 tonnes. Chacune des mains mesure 3,20m et pèse plus de 8 tonnes ! Il semble vouloir enserrer toute la baie de ses bras tendus tout en affichant une expression placide sur son visage. Une tite blague populaire assure que si le Christ a les bras ouverts, c’est parce qu’il attend que les cariocas se mettent à travailler pour applaudir !
Le Christ Rédempteur de Rio…
Une main = 3,20 mètres pour 8 tonnes !
Nous aussi on fait des photos de touristes !
La vue qui se dévoile s ur Rio et ses environs est quand à elle inoubliable : nous comprenons une fois de plus ce qui fait que cette ville est si magique. Elle semble encerclée par sa baie splendide qui lui donne une apparence d’étoile de mer, et les multiples petites collines verdoyantes qui se dressent en arrière plan… le cadre est spectaculaire ! Nous apercevons également les multiples favelas (quartiers très populaires et pauvres de Rio) accrochées à flanc de collines qui sont facilement reconnaissables avec leurs étalages de petites maisons de brics qui forme comme un chateau de cartes…
Le ciel se couvre de gros nuages, des goutelettes de pluie commencent à tomber et la vue se bouche progressivement lorsque nous décidons de redescendre… oufff on a eu chaud ! Un peu plus et on ne voyait rien du tout ! Nous redescendons donc tout au pied de la colline et reprenons un bus pour gagner le centre.
Nous sommes en plein milieu d’après midi et nous n’avons toujours rien manger, nos estomacs commencent à crier famine ! Nous dégotons un petit resto dans le centre, aux abords de la Praça Floriano (une place très animée, coeur du Rio contemporain) et dégustons un ‘churrasco’, un assortiment de vianges grillées délicieuses ! La viande est fondante et parfaitement cuite avec juste ce qu’il faut de sel, un régal !
Pour terminer notre journée, nous nous mettons à la recherche d’un bus pour rejoindre la gare routière. Il nous faut acheter nos tickets pour Salvador si nous voulons partir dès demain. De nouveau, nous attendons le bus pendant une bonne quarantaine de minutes (décidemment…) et lorsque nous arrivons à la gare routière, nous nous apercevons que les prix ont grimpé de 50 reals en l’espace de quelques jours… on aurait dû acheter nos billets plus tôt, tant pis pour nous ! Bref, nous ressortons de la gare routière délestés de notre argent mais avec nos billets de bus en poche, c’est le principal !
Nous profitons de notre dernière soirée à Rio en nous concoctant un petit repas tranquilement sur la terrasse de l’auberge. Après cela, nous préparons nos sacs (après presque un an de voyage, nous sommes devenus de véritables pros en rangement de sacs, toute la place est optimisée !) et après un peu de mise à jour de blog, nous filons vite au lit car dès demain, un loooong trajet en bus (là je pèse mes mots) nous attend pour rejoindre Salvador !